L’UE ne dispose pas d’un plan de secours pour ouvrir des négociations sur l’adhésion de l’Ukraine, alors que la Hongrie s’y oppose toujours.
L’UE n’a pas de plan B pour entamer les négociations d’adhésion avec l’Ukraine. Il reste néanmoins de l’espoir que la décision sur un financement supplémentaire sera adoptée lors du sommet du Conseil européen des 14 et 15 décembre, a déclaré un responsable européen aux journalistes.
À son tour, le Parlement ukrainien a appelé l’UE à décider du début des négociations lors de la réunion du Conseil européen. Le Parlement ukrainien demande un soutien pour assurer sa stabilité macrofinancière, approuver le programme de facilité pour l’Ukraine, accroître l’aide militaire et soutenir la reconstruction.
Entre-temps, le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orbán, a déclaré que l’Ukraine était l’un des pays les plus corrompus au monde et s’est une fois de plus prononcé contre le début des négociations sur son adhésion à l’UE. Il affirme que les Ukrainiens «ne sont pas prêts à engager des négociations» et que les Européens «ne sont pas prêts à les accepter».