Note de l’éditeur: Alex Tretyok, directeur de séminaire protestant de 34 ans élu maire de Rivne dimanche, promet de donner un nouveau visage à cette capitale régionale souvent négligée, à mi-chemin des 7 heures de route de Kiev à Lviv. Me rencontrant hier dans son bureau de campagne, dans un studio d’architecture au-dessus d’un jardin d’enfants Montessori, lui et ses collègues membres du conseil municipal de Solidarité européenne ont débordé de plans pour ouvrir leur ville aux investissements et à l’engagement étrangers. L’aéroport international de Rivne, le seul aéroport en activité entre Kiev et Lviv, devrait devenir un aéroport régional, attirant des passagers du nord-ouest de l’Ukraine et du sud de la Biélorussie. En ce qui concerne l’informatique, ils prévoient de suivre l’exemple d’Ivano-Frankivsk – recycler d’anciens bâtiments industriels pour tirer le débordement informatique de Kiev et de Lviv. Tretyok, qui parle facilement l’anglais et l’allemand, prévoit d’encourager l’étude des langues étrangères pour encourager l’investissement et le tourisme. Le week-end dernier à Rivne, ma famille et moi avons vérifié ces attractions: le tunnel de l’amour (ok, les feuilles étaient tombées); le musée de l’ambre; la rue «Leonard Bernstein»; le centre commercial Equator; les chameaux du zoo de Rivne; deux restaurants italiens appartenant à l’ancien chef de Silvio Berlusconi; et le château d’Ostroh, un édifice au sommet d’une falaise construit dans les années 1300 avec le seul donjon du château d’Ukraine. Pendant le mandat de cinq ans de Tretyok, Rivne promet de devenir plus qu’une pause déjeuner sur la route entre Kiev et Lviv. Avec mes meilleures salutations, Jim Brooke