Le Parlement européen approuve des restrictions sur l’importation de produits alimentaires ukrainiens, ce qui coûte à l’Ukraine 331 millions d’euros.
Le Parlement européen a approuvé la prolongation d’un an (à compter du 6 juin) du commerce en franchise de droits pour les produits agricoles ukrainiens tout en introduisant de nouveaux niveaux de restrictions à l’importation pour apaiser les manifestants européens.
Selon des diplomates de l’UE, les restrictions réduiront les recettes d’exportation de l’Ukraine de 331 millions d’euros par rapport aux exportations de 2023.
Ce qui aurait pu être une prolongation de routine, initialement proposée en janvier, s’est transformé en un long débat sur de nouvelles restrictions alors que les protestations des agriculteurs européens se sont intensifiées, notamment en Pologne.
La proposition initiale de la CE prévoyait l’entrée en vigueur de droits de douane sur la volaille, les œufs et le sucre si les importations dépassaient les niveaux moyens en 2022 et 2023. Les législateurs européens ont ajouté l’avoine, les gruaux, le maïs et le miel à la liste, tandis que la France et la Pologne ont insisté pour que les droits de douane soient imposés sur la volaille, les œufs et le sucre. La période de calcul inclut 2021, l’année précédant l’invasion russe, lorsque les importations étaient inférieures en raison des droits de douane.