Le G7 va renforcer les contrôles sur les exportations d’hydrocarbures russes.
Les pays du G7 envisagent de renforcer les règles de limitation des prix pour les importateurs de pétrole russe à partir du 20 février. Actuellement, les transporteurs et les compagnies d’assurance doivent fournir une déclaration confirmant que le prix du pétrole russe ne dépasse pas le seuil fixé de 60 dollars le baril. Parallèlement, le Japon a proposé de renforcer ces règles et d’exiger la présentation de ce document pour chaque expédition.
Ce mois-ci également, la Grande-Bretagne appellera les pays de l’UE à cesser d’importer du GNL russe, craignant que celui-ci ne se retrouve dans le système énergétique du pays. L’importation de GNL russe vers la Grande-Bretagne est interdite à partir de 2023. Cependant, les experts affirment qu’en raison des réseaux de gazoducs complexes utilisés pour transporter le gaz à travers le continent et du fait que certains pays de l’UE continuent de l’importer directement de Russie, il est impossible d’exclure la dépendance de la Grande-Bretagne à l’égard du gaz russe à moins que les importations de GNL ne soient arrêtées à travers l’Europe.
Cependant, malgré les sanctions, des millions de barils de carburant provenant du pétrole russe sont raffinés dans d’autres pays, comme l’Inde, et importés au Royaume-Uni.