La Pologne, la France et l’Allemagne estiment que la politique de concession envers Poutine était naïve.
L’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie a prouvé que la politique de concessions était «naïve», ont souligné la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, et ses collègues français, Stéphane Séjourné, et polonais, Radosław Sikorski.
Les ministres des Affaires étrangères du Triangle de Weimar ont souligné: «Nous ne devons admettre aucune zone grise», car Poutine y voit une invitation à porter atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté, à tracer des lignes imaginaires sur la carte et, en fin de compte, à recourir à la force militaire.
Ils ont averti que Poutine ne se contenterait pas de l’Ukraine et que le reste de l’Europe pourrait être attaqué. Les diplomates estiment que la Fédération de Russie n’abandonnera pas sa «politique agressive et impérialiste» dans un avenir proche. C’est pourquoi le soutien à l’Ukraine se poursuivra aussi longtemps et aussi intensément que nécessaire.
Il convient de noter que le président français Emmanuel Macron, qui prônait initialement le dialogue avec la Russie, a sensiblement modifié sa position, insistant sur une approche plus agressive. Malgré l’absence de consensus sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, il estime que «rien ne peut être exclu».