La NBU envisage de lever les restrictions sur les retraits de devises pour assurer le service des anciennes dettes.

Le chef de la NBU, Andriy Pyshnyi, a déclaré: «Actuellement, nous constatons l’existence de conditions préalables suffisantes pour poursuivre le processus de libéralisation monétaire conformément à la stratégie approuvée dans le cadre de notre coopération avec le FMI».

Il a souligné que cette stratégie ne reposait pas sur un calendrier mais sur des conditions préalables dont la réalisation permettait à la Banque nationale de prendre les mesures suivantes pour assouplir les restrictions monétaires introduites après le début de la guerre.

Selon Pyshnyi, la NBU voit des raisons de franchir la première étape, qui prévoit un certain assouplissement concernant les nouveaux dividendes, la levée de l’interdiction d’importer des services et la libéralisation monétaire avec la possibilité de rembourser les anciennes dettes. Il a ajouté que la NBU en était à la dernière étape de l’adoption de ces décisions.

Actuellement, la plupart des restrictions monétaires introduites par la NBU au début de la guerre restent en vigueur. Parmi elles, l’interdiction faite aux entreprises privées de transférer des devises à l’étranger, même dans le but de rembourser une dette extérieure. Pour les grandes entreprises, la suppression de ces restrictions permettra le service des emprunts extérieurs et des euro-obligations.