Avec une récolte de maïs en baisse de 15% en glissement annuel et des prix au plus haut depuis sept ans, le gouvernement ukrainien décide cette semaine à la demande des producteurs de porcs et de volaille de limiter les exportations de maïs à 22 millions de tonnes, soit trois fois les besoins intérieurs. Les exportateurs craignent que cela ne crée plus de turbulences sur le marché de la mer Noire. La Russie, craignant les troubles liés à la hausse des prix des denrées alimentaires, prévoit d’imposer une taxe à l’exportation plus élevée sur le blé et le maïs en mars.