Les États-Unis, la Norvège et le Kazakhstan remplaceront la Russie sur le marché pétrolier de l’UE après l’embargo.
Après l’introduction de l’embargo, l’UE devra remplacer 1,4 million de barils supplémentaires de pétrole russe. Dans le même temps, environ 300 000 barils par jour peuvent potentiellement provenir des États-Unis, et 400 000 barils par jour du Kazakhstan, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le plus grand champ pétrolier de Norvège, Johan Sverdrup, qui produit un analogue de l’Oural russe, prévoit également d’augmenter sa production de 220 000 barils par jour au quatrième trimestre. L’AIE prévoit que l’UE devra importer du pétrole d’autres régions, comme le Moyen-Orient et l’Amérique latine, pour répondre à la demande. Le pétrole russe continuera à être acheminé vers l’UE par quelques oléoducs, car l’interdiction ne s’applique pas à certaines raffineries enclavées.