Quelques heures plus tard, le censeur russe des médias a ordonné aux quatre reporters de ne pas publier l’interview et a promis d’enquêter sur eux. Voici quelques-unes des principales déclarations du président ukrainien :
- Les garanties de sécurité et la neutralité, et le statut d’État dénucléarisé de notre État. Nous sommes prêts à aller de l’avant.
- Si nous avons signé des accords, nous voulons transformer ce document en un accord sérieux… et je le soumettrai ensuite à un référendum. Il sera signé par tous les garants de la sécurité, là où il y a des garanties de sécurité. Les parlements devront le ratifier.
- Il ne s’agit pas simplement d’une guerre. C’est bien pire, et une rupture mondiale, historique et culturelle s’est produite au cours du mois dernier.
- Le gouvernement russe a emmené de force plus de 2 000 enfants de Mariupol, et leur localisation est inconnue.
- Mariupol est une catastrophe humanitaire. Toutes les entrées et sorties de la ville de Mariupol sont bloquées. Il est impossible d’entrer dans la ville avec de la nourriture, des médicaments et de l’eau. Le port est miné.
- Zelenskyy offre à Poutine une voie de sortie de la guerre en Ukraine. C’est un compromis. Retournez là où tout a commencé, et là nous essaierons de résoudre la question du Donbass, la question complexe du Donbass.
- M. Zelenskyy a accusé le gouvernement russe d’avoir falsifié des documents montrant prétendument que les forces armées ukrainiennes avaient prévu une attaque préventive sur le Donbass.
- L’Ukraine ne discutera pas de deux des exigences de Poutine – la démilitarisation et la « dé-nazification » de l’Ukraine. C’est tout simplement absurde.