Le président de la NBU, Andriy Pyshnyi, a déclaré: «Nos décisions sont pleinement conformes à notre stratégie déclarée d’assouplissement des restrictions monétaires, de transition vers une plus grande flexibilité des taux de change et de retour au ciblage de l’inflation».
Dans le même temps, la NBU n’autorisera pas encore le remboursement des dettes commerciales existantes en devises étrangères.
«Les ressources en devises du pays sont limitées. Par conséquent, nous ne pouvons pas encore permettre aux entreprises d’assurer et de rembourser ces prêts sans restrictions. Cela générerait une demande de devises de plusieurs milliards de dollars, compromettant le taux de change et la stabilité macrofinancière», a déclaré Pyshnyi.
En outre, selon lui, au cours du mois dernier, la NBU a reçu plusieurs demandes d’augmentation significative des termes de rendement des exportations dans diverses industries, mais jusqu’à présent, elle ne voit pas de raisons suffisantes pour cela.
«La NBU ne peut pas assouplir les restrictions sur les capitaux et étendre simultanément les conditions de retour des recettes d’exportation. Parce que la première créera une demande supplémentaire de devises étrangères, la seconde affectera l’offre», a-t-il déclaré.