Jusqu’à présent, cette réunion entre les deux délégations a été la plus productive. Au minimum, Kiev a exposé les paramètres possibles d’un futur accord de sécurité. Les points principaux :
- Les garanties de sécurité pour l’Ukraine qui figureraient dans l’accord doivent inclure un article similaire à l’article 5 de la Charte de l’OTAN. Mais le mécanisme d’activation de cet article sera plus difficile. Il exigerait que les pays garants fournissent une assistance militaire dans les trois jours.
- En cas d’attaque contre l’Ukraine, les pays garants seront obligés de : envoyer des forces armées en Ukraine, fournir des armes et établir une zone d’exclusion aérienne.
- Les garanties internationales de sécurité ne fonctionneront pas dans les territoires temporairement occupés des régions de Donetsk et de Louhansk et dans la péninsule de Crimée. Dans une clause distincte de l’accord, il est proposé de fixer les positions ukrainienne et russe et de tenir des pourparlers bilatéraux concernant la Crimée et Sébastopol pendant une période de 15 ans.
- Parmi les garants de sa sécurité, l’Ukraine envisage les pays du Conseil de sécurité des Nations unies, en particulier le Royaume-Uni, la Chine, les États-Unis, la France, la Turquie, l’Allemagne, le Canada, l’Italie, la Pologne et Israël.
- L’Ukraine pourrait abandonner l’idée de devenir membre de l’OTAN, mais elle a besoin de garanties quant à son adhésion à l’UE.
- L’Ukraine maintient son statut de pays dénucléarisé.