Si la guerre devait durerr jusqu’à la mi-2024, la croissance de l’économie ukrainienne ne serait que de 1,9% en 2023, et de 2,5% en 2024, et les réserves internationales tomberaient au niveau critique de 12,6 milliards de dollars en 2024, a prédit la NBU. Parmi les autres hypothèses de ce scénario figurent la réouverture complète des ports maritimes au cours du second semestre de 2024 et la poursuite de l’exode de la population l’année prochaine, soit 1,4 million de personnes supplémentaires, contre 8 millions cette année. Il est estimé que les réfugiés ne commenceront à revenir qu’en petit nombre en 2024 – 0,6 million de personnes. La plupart des autres hypothèses, notamment une aide financière internationale active et l’existence d’un programme du FMI, sont conservées dans le scénario alternatif. Ce scénario prévoit également une baisse significative des exportations, ce qui augmentera les difficultés financières des entreprises. En outre, la motivation des agriculteurs à développer leurs activités diminuera, ce qui entraînera une baisse de la récolte pour 2023 et 2024.