Les pays de l’UE ont examiné mardi la dernière proposition visant à réduire l’écart de prix du gaz à €220 par MW/h, une semaine avant une réunion où ils espèrent résoudre la question. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, première économie européenne, se sont opposés à l’idée d’un plafond, estimant qu’il pourrait rendre plus difficile la sécurisation des approvisionnements. Cependant, la Belgique, l’Italie et la Pologne y voient un moyen de protéger les consommateurs et l’économie contre le choc des prix élevés de l’énergie. Selon un compromis présenté lundi en fin de journée par la République tchèque, qui assure la présidence tournante de l’UE, le plafond serait imposé si les prix dépassaient 220 euros par MW/h pendant cinq jours sur un contrat mensuel à terme au centre TTF aux Pays-Bas, rapporte Reuters. Dans le même temps, le prix TTF, qui sert de référence européenne, doit être supérieur de €35 au prix de référence du gaz liquéfié, sur la base de nombreuses estimations existantes des prix du GNL, pour que le plafond fonctionne.