Comme l’a déclaré le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders: «Nous travaillons sur cette question concernant les avoirs russes gelés, qu’ils soient privés ou publics. Nous disposons de 37 milliards d’euros d’actifs privés en Europe et de 200 à 208 milliards d’euros d’actifs publics».
Par ailleurs, il a exprimé l’espoir d’une «adoption rapide des propositions récentes sur l’utilisation des revenus des actifs russes immobilisés» pour répondre aux besoins de l’Ukraine dans sa lutte contre l’agression russe. Selon ses estimations, ces revenus pourraient s’élever à environ 2 à 3 milliards d’euros par an.
Le commissaire européen a souligné qu’avec le lancement de la soumission des demandes d’inscription au Registre des dommages causés par l’agression russe, les citoyens ukrainiens concernés se rapprochent davantage des réparations.
Dans le même temps, le chef du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que la Suisse n’avait gelé qu’environ 5% des avoirs russes sous sa juridiction.