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L’UE a déjà accepté d’étendre le régime commercial préférentiel avec l’Ukraine, mais elle continue de prendre en compte les intérêts des agriculteurs européens.

Bulgaria complains to the European Commission about Ukrainian grain.

Grain auger of combine pouring soy bean into tractor trailer

Le Parlement et le Conseil de l’UE sont parvenus à un accord préliminaire sur la poursuite des mesures de libéralisation commerciale pour l’Ukraine. La suspension temporaire des droits d’importation et des quotas d’exportation de produits agricoles ukrainiens vers l’UE sera prolongée d’un an, jusqu’au 5 juin 2025, pour soutenir l’Ukraine face à la guerre russe.

Dans le même temps, la CE «peut agir rapidement et introduire toutes les mesures qu’elle juge nécessaires si les importations ukrainiennes provoquent des perturbations significatives sur le marché de l’UE ou sur les marchés d’un ou de plusieurs États membres».

Selon la réglementation en vigueur, un «freinage d’urgence» peut être appliqué «pour les produits agricoles particulièrement sensibles, à savoir la volaille, les œufs et le sucre». Les députés européens ont réussi à élargir cette liste, y compris l’avoine, le maïs, les céréales et le miel. Ils ont également obtenu des engagements fermes de la CE concernant des mesures en cas de forte augmentation des importations de blé en provenance d’Ukraine.

 

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