Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, estime que le moment est venu pour certains alliés de revoir leurs restrictions sur l’utilisation des armes qu’ils ont fournies à l’Ukraine contre des cibles situées sur le territoire russe.
«L’interdiction imposée à l’Ukraine d’utiliser ces armes rend l’autodéfense très difficile», a déclaré le secrétaire général de l’OTAN.
Le chef du ministère polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, soutient cette position et affirme que l’Occident doit cesser de se limiter constamment dans son soutien à l’Ukraine.
Le chef de la commission des affaires européennes du Bundestag propose de ne plus empêcher l’Ukraine d’attaquer le territoire russe avec des armes occidentales, car cela constitue un élément essentiel de sa légitime défense. Le chancelier Olaf Scholz s’oppose toutefois à ce point de vue.
De plus, le vice-premier ministre italien n’est pas d’accord avec la position du secrétaire général de l’OTAN.
«Nous voulons la paix, pas les conditions préalables à une troisième guerre mondiale», a-t-il déclaré.
Toutefois, le chef de la délégation permanente de l’Ukraine auprès de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, Yehor Chernev, a déclaré que la Maison Blanche envisageait d’autoriser l’Ukraine à frapper sur le territoire russe.