Jusqu’à présent, seuls quatre pays ont contribué financièrement: le Canada, le Danemark, les Pays-Bas et le Portugal. Le Luxembourg a promis hier de contribuer 5 millions d’euros. La République tchèque appelle désormais les alliés qui ont déjà signé les mémorandums correspondants à apporter leur contribution financière promise, permettant ainsi à la Tchéquie de poursuivre ses achats. Les premières munitions devraient arriver en Ukraine dans les prochains jours.
Entre-temps, la société tchèque CSG, le plus grand fournisseur de munitions d’Europe centrale, a expliqué que le retard dans l’expédition des obus vers l’Ukraine était dû à l’augmentation des prix et à la mauvaise qualité des composants achetés. Le chef de l’entreprise, Michal Strnad, a précisé qu’environ 50% des pièces achetées dans les pays africains et asiatiques étaient de qualité insuffisante pour être transférées immédiatement en Ukraine, car elles nécessitaient un entretien. Certains de ces obus ont dû être complétés par des composants de notre propre production.
Dans le même temps, le ministère des Affaires étrangères de la République tchèque a indiqué que dans le cadre de l’initiative tchèque, l’armée ukrainienne recevrait chaque mois entre 50 000 et 100 000 obus de gros calibre.