Selon l’agence Reuters, les prix mondiaux du pétrole ont chuté d’environ 6 % – pour atteindre leur plus bas niveau en quatre semaines – en raison du renforcement du dollar et des craintes de récession. Le renforcement du dollar et la hausse des taux d’intérêt des grandes banques nationales pourraient ralentir la croissance économique mondiale et réduire la demande d’énergie. La semaine dernière, le dollar américain a atteint son plus haut niveau depuis décembre 2002, mesuré par rapport à un panier de devises. Par ailleurs, la semaine dernière, les contrats à terme sur le pétrole Brent ont chuté de 5,6 % à 113,12 dollars le baril, et le brut WTI de 6,8 % à 109,56 dollars le baril. Il s’agit de la plus faible clôture en bourse pour les deux marques depuis les 20 et 21 mai, respectivement. Au cours de la semaine écoulée, les contrats à terme sur le Brent ont baissé pour la première fois en cinq semaines et le WTI pour la première fois en huit semaines. Pour rappel, les principales banques centrales avaient affaibli leur politique monétaire pendant la pandémie pour éviter une récession. Aujourd’hui, elles resserrent ces politiques pour lutter contre l’inflation.