Depuis le retrait de l’accord sur les céréales, la Fédération de Russie a mené 17 attaques qui ont entraîné une diminution de 40% du potentiel d’exportation des ports, a déclaré le ministre de l’infrastructure, Oleksandr Kubrakov.
Près de 300 000 tonnes de céréales ont été détruites lors de ces attaques. Malgré tout, l’Ukraine a saisi l’occasion d’exploiter un corridor temporaire pour les navires civils.
«Depuis sa mise en place, 21 navires ont déjà emprunté ce couloir, et 25 navires sont entrés dans les ports pour y être chargés. Nous continuons à travailler à l’élargissement du corridor, et c’est notre responsabilité pour la sécurité alimentaire mondiale», a déclaré le ministre.
Si la Russie n’avait pas restreint le corridor céréalier, l’Ukraine aurait pu exporter au moins 57 millions de tonnes de céréales au lieu des 33 millions de tonnes qu’elle a pu exporter.
En réponse à cette situation, le gouvernement ukrainien a autorisé l’administration des ports maritimes à réduire sa contribution au budget de l’État au cours du second semestre 2023 jusqu’à 30%, à condition qu’elle consacre 50% de son bénéfice net à la réparation de l’infrastructure portuaire au cours de la période 2023-2025.