Plus d’un tiers des prêts émis par les banques ukrainiennes, soit 37,4%, sont en souffrance depuis plus de 90 jours. Les experts sont convaincus qu’en 2024, la part des créances douteuses dans le système bancaire ukrainien diminuera.
Le président du conseil d’administration d’Unex Bank, Ivan Svitek, prévoit que la part des prêts problématiques diminuera plus rapidement dans les banques publiques, car leur situation moyenne de NPL est pire que dans les banques privées, qui ont déjà réduit leur indicateur de 23,7% à 16% l’année dernière.
Olena Ermolova, membre du conseil d’administration de la banque Globus, estime qu’une réduction significative des prêts problématiques est possible à deux conditions: la victoire dans la guerre, la croissance de l’économie et une augmentation correspondante des revenus des consommateurs. L’incertitude financière peut freiner le développement du crédit. Les prêts problématiques seront en rémission et leur volume pourrait diminuer légèrement jusqu’à 25-28%.
«Dans un scénario optimiste, une nouvelle réduction des taux des prêts est estimée à 2-3%, tandis que le nombre de prêts non performants pourrait également diminuer jusqu’à 20%», a précisé Ermolova.