L’Union européenne a surmonté la résistance de plusieurs États sceptiques et a pris la décision politique d’imposer un embargo pétrolier à la Russie. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a souligné que la décision avait été prise par consensus et acceptée par tous les pays de l’UE. La Hongrie était opposée à l’embargo mais l’a accepté lors d’une réunion personnelle avec le Conseil européen. L’embargo pétrolier de l’UE affectera immédiatement 75 % des exportations de pétrole de la Russie vers l’Europe et 90 % d’ici la fin de l’année. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également souligné qu’une partie de l’embargo ne prend pas effet immédiatement. Selon elle, « le Conseil de l’UE est maintenant obligé de finaliser une décision visant à arrêter 90% des exportations de pétrole de la Russie d’ici la fin de l’année. Et nous reviendrons bientôt sur les 10 % restants. » L’exception au paquet d’embargo sur le pétrole est la Bulgarie, qui a été exemptée de l’embargo de l’Union européenne sur le pétrole russe jusqu’à la fin de 2024.`