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Le G7, dirigé par les États-Unis, discute de l’octroi à l’Ukraine de 50 milliards de dollars garantis par les bénéfices tirés des actifs de la Fédération de Russie; on ne parle plus de confiscation.

The headquarters of Bank Rossii, Russia's central bank, in Moscow, Russia, on Monday, Feb. 28, 2022.

Les États-Unis négocient avec leurs partenaires proches pour fournir à l’Ukraine une aide pouvant atteindre 50 milliards de dollars, les coûts devant être remboursés par les bénéfices provenant des actifs souverains russes. Les États-Unis insistent pour conclure un accord lors de la réunion des dirigeants du G7 en Italie en juin.

Selon Euroclear, au premier trimestre, 159 milliards d’euros d’actifs russes gelés ont généré 557 millions d’euros de bénéfice net. Depuis 2023, ces actifs ont généré environ 3,9 milliards d’euros de revenus et généreront environ 5 milliards d’euros par an.

L’élément central de la proposition américaine est d’affecter ces revenus à l’augmentation du volume du soutien dont l’Ukraine a un besoin urgent. Une autre option verrait les alliés de l’Ukraine émettre 50 milliards de dollars d’obligations via un fonds spécial qui serait financé par les recettes.

Les responsables du G7 ont déclaré en privé que la confiscation totale des avoirs russes n’était plus à l’ordre du jour.

Au lieu de cela, l’Ukraine a créé un sous-groupe distinct chargé de confisquer les avoirs russes à l’étranger.

 

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