même si en avril elle a été inférieure à ce que prévoyait le régulateur.
«L’écart par rapport aux prévisions est dû à la dynamique de facteurs temporaires peu prévus, en premier lieu une baisse plus forte des prix des produits alimentaires crus. Ceci est dû au temps chaud et à une moindre pression sur les coûts des entreprises en raison de la baisse des prix des matières premières sous l’influence des récoltes importantes de l’année dernière et avec la réorientation des producteurs vers le marché intérieur en raison du blocus aux frontières occidentales», a ajouté la NBU.
Cependant, l’inflation va bientôt s’accélérer en raison de l’épuisement des effets mentionnés, ainsi que de l’augmentation des dépenses salariales commerciales et de la croissance de la composante administrative de l’inflation.
Dans le même temps, l’inflation sera maîtrisée en réduisant la pression externe sur les prix et en prenant des mesures de politique monétaire, notamment en maintenant une situation contrôlée sur le marché des changes et en protégeant l’épargne des consommateurs contre la dépréciation inflationniste. La politique monétaire continuera de viser à maintenir l’inflation à un niveau modéré et à la ramener à la fourchette cible de 5% ± 1 point de pourcentage au cours des années à venir.