Lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE le 14 février, la Hongrie a été le seul pays à ne pas soutenir le 13e paquet de sanctions visant près de 200 personnes physiques et morales de Russie, de Chine et d’autres pays qui assistent Moscou dans ses opérations militaires.
La Hongrie n’a pas accepté les nouvelles sanctions en raison de la présence d’entreprises chinoises sur la liste. L’ambassadeur hongrois a demandé un peu plus de temps pour analyser le contenu des propositions.
A Bruxelles, de nouvelles sanctions contre la Fédération de Russie ont également été discutées par les représentants de l’UE, des États-Unis et de leurs alliés. Les États-Unis ont promis de continuer à surveiller la mise en œuvre des sanctions déjà imposées et de coordonner de nouvelles actions avec l’UE, la Grande-Bretagne et l’Ukraine.
L’ancien chef du Bureau américain de contrôle des avoirs étrangers, John Smith, prédit que le paquet américain comprendra des sanctions supplémentaires contre une centaine d’entreprises et de particuliers.