L’invasion russe à grande échelle a pratiquement détruit la demande de prêts en devises étrangères, contribuant à la réorientation vers les prêts en monnaie nationale, ce qui est un bon indicateur pour l’économie, a déclaré le directeur principal de la NBU, Pervin Dadashova.
Elle a noté qu’auparavant, le principal motif des prêts en devises étrangères était la baisse des taux d’intérêt pour ces prêts, ce qui a entraîné des problèmes en l’absence de besoins réels et de revenus en devises étrangères.
Dadashova a noté que le portefeuille de prêts s’est récemment stabilisé et est revenu à une légère croissance. Maintenant, les banques sont confrontées à la tâche de compenser leurs pertes subies pendant la guerre, qui s’élèvent, selon diverses mesures, à environ 15%.
«La qualité du portefeuille de prêts est normale et même meilleure qu’avant la guerre. C’est-à-dire que les banques ne sont pas exposées à autant de risques de crédit qu’il y a quelques mois», a souligné l’expert financier.
Elle a précisé que jusqu’à présent, la faible croissance observée dans le portefeuille de prêts est principalement liée à la croissance dans le cadre des programmes de soutien de l’État.