La Banque nationale laisse son taux directeur inchangé à 25%.

La BNU constate que l’inflation début 2023 ralentit plus vite que prévu mais reste élevée. En février, elle est tombée à 24,9% en glissement annuel. Dans le même temps, il est noté que la durée et l’intensité des hostilités et la destruction subséquente des infrastructures critiques restent des risques importants pour la dynamique inflationniste. La Banque nationale a également indiqué la pertinence des risques: besoins budgétaires supplémentaires, déficits quasi-budgétaires importants dans le secteur de l’énergie, complications ou fin du corridor céréalier, et assouplissement prématuré de la politique monétaire par les principales banques centrales. La BNU a également souligné qu’une condition préalable essentielle pour assurer la stabilité macro-financière est l’afflux rythmé de financements internationaux, y compris dans le cadre du nouveau programme attendu avec le FMI.