Le 5 janvier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a discuté par téléphone de la guerre en Ukraine avec le président russe Vladimir Poutine. Il a déclaré qu’un cessez-le-feu unilatéral et la vision d’une solution juste doivent soutenir les appels à la paix et aux négociations. À son tour, le Kremlin a déclaré après cette conversation que Vladimir Poutine a confirmé une fois de plus l’ouverture de la Russie à un dialogue sérieux – «à condition que les autorités de Kiev répondent à leurs demandes bien connues et exprimées à plusieurs reprises et prennent en compte les nouvelles réalités territoriales». Le conseiller du chef du bureau du président ukrainien, Mykhailo Podolyak, commentant «la disponibilité de Poutine pour les négociations», a noté que de cette façon, la Russie offre à l’Ukraine et au monde l’opportunité de reconnaître son «droit de s’emparer de territoires étrangers et de commettre des meurtres de masse» sans conséquences juridiques, ce qui est «inacceptable».