Selon la Banque Nationale d’Ukraine (NBU), depuis le début de l’invasion à grande échelle, la part des non-performing loans (NPL) dans le secteur bancaire était passée à 44% début octobre 2023, et leur volume atteignait 359 milliards de hryvnia.
«Les deux raisons expliquant l’augmentation des NPL sont les dommages ou la destruction des installations de production, ou une situation de territoires occupés. La part du lion, soit 60%, est liée aux difficultés financières des emprunteurs qui ne sont pas directement causées par l’occupation ou la destruction. Ces clients ont de plus grandes chances par rapport aux autres de revenir à leur calendrier de service de prêt avec la reprise du l’économie», dit le rapport.
Plus des trois quarts des emprunteurs dont la capacité n’était pas touchée par les hostilités continuent à assurer le service de la dette après la restructuration des NPL, y compris souvent du corps du prêt.
En général, les pertes sur créances sont évaluées par les banques rapidement et correctement reflétées – 55% des prêts analysés ont été reconnus en défaut avant que la dette ne soit en souffrance pendant plus de 90 jours.