Selon les responsables turcs, un accord permettant à l’Ukraine d’exporter des cultures à partir de ports clés via la mer Noire devrait être prolongé jusqu’au 18 juillet, la Russie acceptant de rester dans le pacte assiégé.
Moscou avait menacé de se retirer de l’accord si les obstacles à l’expédition de ses cultures et de ses engrais n’étaient pas supprimés. Alors qu’une prolongation serait une étape vers le maintien de la vie de l’accord, le dysfonctionnement entre les parties concernées a émoussé son efficacité.
L’Ukraine blâme Moscou pour avoir délibérément ralenti le rythme des exportations, et le couloir est maintenant presque vide, aucun navire entrant n’étant dédouané depuis le début du mois de mai. Les marchés ont réagi prudemment alors que les traders évaluaient l’avenir du pacte. Les contrats à terme sur le blé à Chicago ont chuté de 2%, effaçant un gain plus précoce, et le maïs a diminué de 2,6%.