Le 20 novembre, les membres de l’Union internationale des transports routiers (IRU) de Hongrie, de Pologne, de Slovaquie, de République tchèque et de Lituanie enverront une lettre commune à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour lui demander de revoir l’accord, qui prévoit la libéralisation du trafic routier avec l’Ukraine, écrit Bloomberg.
Selon le syndicat des transporteurs routiers, l’accord actuel expire en juin 2024, ce qui «fausse gravement le marché et cause des dommages irréversibles aux transporteurs hongrois et européens». Certains membres de l’IRU enverront également des lettres à leurs gouvernements. Les transporteurs de marchandises souhaitent que cet accord soit annulé ou, à tout le moins, qu’il ne soit pas prolongé. Cela permettra de revenir à la mise en œuvre des accords bilatéraux entre les différents pays de l’UE et l’Ukraine.
La Commission européenne a souligné qu’il était juridiquement impossible de réintroduire des permis ou des quotas pour le transport routier en provenance d’Ukraine, car cela violerait l’accord actuel entre l’UE et Kiev.